» /!| Bipèdes /!| [PV Rivière d'Argent]

Tornade Blanche marchait dans les bois en compagnie de Rivière d'Argent. Ils étaient en patrouille en cet après-midi. la neige était tombée sur les sentiers parsemants la forêt,et leurs pattes s'enfonçaient dans le tapis de neige fraîchelent déposé que formait les amas de flocons. Le vétéran du Tonnerre,silencieux,marchait à travers les buissons épineux et les fougères touffues,qui ressemblaient plus à des bouquets de fleurs blanches qu'à leurs plantes habituels. Soudain,en approche du chemin du Tonnerre,une odeur ténue parvint à ses narines,et en conséquence,à celles de son accompagnatrice. Humant l'air,il percut l'odeur des bipèdes que le vent venait de leur apporter. Lancant un regard à RdA marchant à ses côtés,il s'arrêtta net devant une plante assez haute pour les cacher. S'applatissant sur le sol froid recouvert de neige,il plissa les yeux avant de remarquer un attroupement de bipèdes marchant dans leur direction. ces derniers ne semblaient pas les avoir remarquer,mais si ils y arrivaient,les deux chats devraient s'enfuir à toutes pattes. Remarquant leur long batons tarabiscotés qu'il portait en bandouillères sur leur fourrure enlevable,il tressaillit. Ces choses là avaient longtemps terrifièes les chats de la forêt,ils lançaient des bouts de bois qui blessaient fortement leur congénères. Lançant un deuxième regard a Rivière d'Argent,il le soutint pour qu'elle lui réponde silencieusement.

Rivière d'Argent marchait donc avec Tornade Blanche, etant donné qu'elle était en patrouille avec lui ^^ Quand soudain elle vit le guerrier blanc s'accroupir au sol, elle sentit une odeur tenue : celle des bipèdes ! Elle feula silencieusement et se tapit elle aussi au sol. Se cahant derrière la plante, elle fixa ces bipèdes qui portaient un long bout de bois, elle tressaillit et regarda TB. Celui-ci la soutint du regard, et elle fit de même, d'abord étonnée. Piis, elle comprit, et fit un signe d'acquiescement. Elle reporta son attention sur les deux bipèdes... et ça tournait mal pour eux ! En effet, les humains marchaient dans leur direction ! Elle herissa le poil, et se tint prête à attaquer.

Tornade Blanche arrêtta de la toiser du regard quand elle le regarda à son tour. En tout cas,le message était passé. reportant son attention sur les bipèdes,il les cruta du regard. Les grosses choses qui recouvraient leurs pattes s'enfoncaient dans la neige et laissaient des empreintes profondes. Ils criaient fort. D'ici,on pouvait entendre avec distinction les syllabes de leurs mots,mais sans les comprendre,biensûre. Silencieusement,le vétéran du Tonnerre continua de regarder leurs moindre faits et gestes. Ensuite,pris au dépourvu,il vu els bipèdes s'approchant d'eux. Gardant son calme,il s'applatit alors encore plus sur le sol pour avoir encor moin de volume. Puis,il sentit le tressaillement de Rivière d'Argent à côté de lui. La regardant du coin de l'oeil,il vu qu'elle hérissait le poil et qu'elle se tenait dans une posture qui la mettait prête à attaquer. Surpris tout d'abord,il s'approcha légèrement d'elle et lui murmura quelques paroles.
- On ne doit pas les attaquer. Leur longs batons sont très dangereux. -
Dasn un souffle,il reprit quelques inspirations avant de recommencer à parler.
- Si ils se trouvent trop près,il faut courir,et grimper sur un arbre le plus proche. -
Effectivement,il n'y avait pas d'arbre aux alentours,juste de hauts buissons assez épais,mais pas assez pour les cacher entièrement et complètement.

Rivière d'Argent avait de la peine à cacher sa fureur. Elle avait toujours détesté les humains, bien sûr il n'y avait pas de raison, mais voilà quoi. Acquiesçant avec grand mal les paroles du vétéran, elle s'aplatit au sol et refixa les bipèdes, des flammes dans les yeux. Eux, mine de rien, ils continuaient à marcher. Leurs longs bâtons semblaient regarder aux alentours, pour repèrer quelque chose. Les humains riaient fort, et RdA coucha les oreilles tellement c'était fort, assourdissant !

Tornade Blanche restait tapis au sol. le regard empreint d'anxiété,il fixait les bipèdes commençant à devenir de plus en plus agité. ces deniers commençaient à manifester des signes d'impatience,et leurs ciris augmentaient en nombre et de volume. Soudain,un 'bang' assourdissant retentit aux oreilles des deux chats. Le regard des bipèdes se posa sur leur buisson avec mépris et ardeur. Le vétéran du Tonnerre tressaillit. Etaient-ils repérés ? In serra les dents avec vigueur pour ne pas bouger. Le bipèdes les fixaient toujours. Il fit cela pendant plusieurs secondes où la tension était palpable. Puis,il se résigna à tourner les talons et crier plus loin. Tornade Blanche retint un soupir de soulagement prononcé,de peur qu'il les découvrent cette fois-ci pour de bon. Tournant la tête vers Rivière d'Argent,il recommença à parler tout doucement.
- Je crois qu'il faudrait retourner au camp en parler le plus vite possible. Avant qu'ils nous trouvent cette fois ! -

Rivière d'Argent fit de même que Tornade Blanche. Retenant son souffle, elle fixait les deux bipèdes dans les yeux, contenant avec grand mal cette rage qui l'étreignait. Quand les humains revinrent sur leurs pas et parlèrent sans se soucier des deux chats blancs, la guerrière lâcha un soupir de soulagement. Ouf ! Pensa t-elle, baissant les yeux, et la garde. Cependant, à la remarque du vétéran, elle acquiesça et se prépara à revenir au camp. Mais elle n'irait pas vite. Elle savait qu'à cause du nouveau chef du clan de l'Ombre, elle attendait des petits. Mais ça, elle ne voulait pas en parler, à personne. Elle mentirait sur l'identité du père. Cependant, une fois les chatons nés et grands, elle s'inquiètait de leur ressemblance avec leur père : elle, elle était blanche et au clan du Tonnerre aucun guerrier n'était roux, à sa connaissance... elle soupira en baissant la tête.

Le soupir de la guerrière n’échappa pas à Tornade Blanche. La regardant du coin des yeux, il attarda son regard sur elle pendant plusieurs secondes avant de le relâcher. Après tout, il n’avait pas à se mêler de ses affaires. Il était souvent trop préoccupé par les problèmes des autres chats, c’est pourquoi, depuis le jour où un chat l’avait rabroué sans crier gare, il n’avait plus essayé de comprendre leurs soucis.

Recommençant à fixer devant lui, il plissa les yeux pour mieux observer les bipèdes. Les deux plus proche était les plus effrayant. Un avait une fourrure rousse sur le dessus de la tête, alors que l’autre, en avait une qui ressemblait à de la paille clair assez étincelante. Emmitouflé dans leur autre fourrure détachable, il s’agitait comme des fous, brandissant leurs longs bouts de bois comme des trophées. Tornade Blanche ne pu s’empêcher de tressaillir une seconde fois, il se rappela qu’une fois, il avait revécu la même séquence dans sa vie. Lui et le lieutenant de cette époque avait du s’enfuir à toutes pattes et en vitesse, or, dans ces circonstances, Rivière d’Argent semblait plus affaiblie et moins forte que son compagnon d’autre fois.

Tournant encore les yeux vers la chatte, il hocha la tête comme pour lui dire de se préparer à courir. Les bipèdes les plus proches ne cessaient de se rapprocher et maintenant, étaient très proches de leur buisson. Si proche qu’en tendant la patte, le vétéran du Tonnerre pour effleurer ses pattes du bout des griffes.